Je suis comme un enfant sans nom,
Comme la lune dans la journee,
Comme une ame entre les hommes,
Qui souffre pour une eternite.
Je ne retrouve mes pas nulle part,
Je ne comprends pas leurs paroles,
Leurs gestes, leurs traditions, leur art
D'ignorer le manquement d'un role.
Il me semble que le monde est disparu
Entraine dans une existence parallele
Moi, je me transforme, je continue
Le passage de l'etre vers la mort reelle.
Comme c'est difficile de me pretendre,
De vivre entre ces corps sans paternite,
Essayant de comprendre
La technologie de leur normalite!
Je connais plus le terme "habituel"
Et le vocabulaire de toutes cettes plantes
Qui, d'une maniere etrange et spirituelle
Accusent des douleurs de coeurs inexistants.
Ma clepsydre est vide en-haut
Et ma memoire aussi,
J'essaye de penser car il faut
Que je sache si j'ai vecu, ce que je fais ici.
En tout ce temps qui est passe,
Qui a vide toute cette clepsydre, tout,
Une de ces plantes j'ai ete
Pour quelles j'eprouve ce grand degout ?
Dieu, dis-moi que j'ai ete une pierre,
Pour ne pas comprendre la vie
comme une main de sable !